Quel est le prix d’un faux plafond ? Faut-il choisir un type de plafond suspendu ou tendu ? En placo, en PVC ou en bois ? Quelles sont les meilleures options pour son installation ? Si vous êtes propriétaire d’une maison, entrepreneur en construction ou décorateur d’intérieur, vous avez déjà dû vous poser ces questions. Avantages de chaque matériau, coûts de la main-d’œuvre, solutions de financement, voilà un guide pour vous aider à faire les bons choix.
Quel est le prix pour faire un faux plafond ?
La moyenne du prix d’un faux plafond est de 67 euros par mètre carré avec une fourchette comprise entre 45 € et 120 €/m2. Il est cependant important de connaître les différents facteurs qui influencent ce prix.
Les facteurs à prendre en compte pour estimer le prix d’un faux plafond
Le tarif de l’installation d’un faux plafond peut varier considérablement selon plusieurs facteurs.
- Le type de faux plafond : suspendu ou tendu.
- Les matériaux : chaque matériau (PVC, placo, polyester, lambris, etc.) a un coût différent, influençant directement le budget total de votre projet.
- La complexité de l’installation : les plafonds tendus et certains types de lambris peuvent nécessiter un montage plus technique et une main-d’œuvre plus importante, impactant le coût final.
- La taille de la pièce : plus la surface à couvrir est grande, plus le coût total augmentera.
- L’intégration d’éléments techniques : gaines de climatisation, tubage de cheminées, etc.
Choisir le matériau du faux plafond : prix et caractéristiques
Le choix du type de matériau est une étape importante lors de la réalisation d’un faux plafond. Il doit se faire en fonction du prix, mais aussi des caractéristiques de chaque matériau. Chaque pièce de la maison à des besoins différents en termes d’isolation ou de durabilité. Pour une salle de bain par exemple, on favorisera l’utilisation du PVC ou du placo hydrofuge, plus résistants à l’humidité que le bois ou le placo traditionnel.
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Comparatif des prix selon le type de faux plafond
Il existe deux techniques pour réaliser un faux plafond. Chacune est différente en termes de caractéristiques, de matériaux utilisés et de main-d’œuvre requise.
Le plafond suspendu : avantages, inconvénients et prix des matériaux
En construction, le plafond suspendu est le plus répandu. Il est généralement composé de plaques de plâtre accrochées sur une structure métallique ou sur des rails. Ses caractéristiques techniques sont adaptées à chaque pièce de la maison. Il est :
- peu onéreux ;
- facile et rapide à poser, ce qui diminue le coût de la main-d’œuvre ;
- léger ;
- facilement réparable ;
- solide et durable ;
- simple à entretenir ;
Bien que les atouts du faux plafond suspendu soient nombreux, il existe néanmoins quelques inconvénients :
- réduit la hauteur sous plafond ;
- demande un support de structure solide en raison du poids important ;
- sensible à l’humidité selon les types de matériaux choisis.
Le prix de la pose d’un plafond suspendu et ses caractéristiques varient grandement par rapport au type de matériau utilisé pour le parement fixé sur l’ossature :
- plaques de placo : entre 45 € et 90 € par m2 ;
- lambris bois : 50 € à 105 € ;
- lambris PVC : 45 € à 90 € ;
- dalles de plafond : 32 € à 81 €.
Le plafond tendu : toile polyester, lambris PVC : quelle solution est la plus abordable ?
Autrefois réservé à des domaines de niche, le plafond tendu en toile a regagné de l’intérêt auprès des particuliers. Notamment grâce à son aspect plus design et sa mise en œuvre moins intrusive qu’une ossature recouverte de placo. Il se présente sous la forme d’un revêtement tendu (toile de polyester ou PVC) en dessous de l’ancien plafond. La toile suspendue peut être composée de deux matières synthétiques différentes qui influencent grandement le prix de l’opération :
- le PVC : 50 € à 110 €/m2 ;
- le polyester 60 € à 120 €/m2.
La pose d’un plafond tendu de type PVC est donc plus abordable, même si elle nécessite une main-d’œuvre assez complète, car elle doit être chauffée avant sa mise en place.
Les coûts supplémentaires à considérer lors de la pose d’un faux plafond
Tarifs de pose : main-d’œuvre et fourniture
En plus de la main-d’œuvre et du prix des matériaux, le tarif d’un devis pour la pose d’un faux plafond, qu’il soit tendu ou suspendu, peut engendrer des coûts supplémentaires. Ils varient en fonction de la complexité du projet, de la pièce de la maison, de l’état du plafond existant, et des exigences spécifiques du client. Les deux coûts additionnels les plus fréquents étant :
- L’ajout d’un isolant (isolation thermique ou acoustique) entre le plafond d’origine et le faux plafond : augmentation du coût total du projet de 15 à 30 euros/mètre carré.
- Les finitions spéciales telles que les travaux de peinture, le papier peint ou d’autres types d’éléments décoratifs : augmentation du prix total de l’opération de 5 à 15 euros/mètre carré.
| Bon à savoir : il existe d’autres frais supplémentaires qui peuvent être ajoutés en fonction du chantier en question comme : l’installation de spots lumineux, les charges de déplacement, les frais de nettoyage, etc. |
Estimation du coût total incluant l’isolation et la finition
En prenant en compte la pose de l’isolant et la finition, l’estimation du coût total d’un faux plafond serait de :
- 70 € à 165 €/m2 pour la pose d’un plafond tendu en PVC ou polyester ;
- 65 € et 150 €/m2 pour la pose d’un plafond suspendu en placo, bois, lambris ou dalles.
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Les aides financières et subventions pour l’installation d’un faux plafond
RGE, prime énergie et crédit impôt
Financer un faux plafond demande parfois un budget important. Il peut néanmoins être diminué grâce aux aides de différents organismes et subventions.
- La certification RGE est accordée aux entreprises professionnelles du bâtiment et artisans qui respectent certains critères en matière de travaux de rénovation énergétique. Les opérations de ces entreprises permettent au particulier de bénéficier de différentes aides et subventions publiques.
- La prime énergie (CEE) est une aide offerte par les fournisseurs d’énergie pour encourager les particuliers à réaliser des travaux de rénovation énergétique comme la pose d’un faux plafond.
- Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) maintenant remplacé par MaPrimeRénov », permet aux ménages modestes et intermédiaires de financer des travaux ayant pour but de réduire leur consommation d’énergie.
Comment bénéficier des aides financières pour alléger le coût de son faux plafond
Pour bénéficier de ces aides et réduire le coût de votre faux plafond, il faut dans un premier temps vérifier votre éligibilité en fonction de vos revenus et du type de travaux.
Veillez à bien choisir un professionnel certifié RGE pour accomplir votre projet. Faites ensuite une demande de subvention auprès de l’Anah pour MaPrimeRénov’ ou chez un fournisseur d’énergie pour la prime énergie. Il ne vous reste plus qu’à signer le devis, réaliser les travaux, puis envoyer les documents justificatifs (factures, attestations) à l’organisme concerné.
Pour résumer, le prix d’un faux plafond varie entre 45 et 120 euros par mètre carré. Ce dernier fluctue en fonction de la nature de faux plafond (suspendu ou tendu), mais aussi du type de matériau utilisé (placo, PVC, bois, lambris, métal, dalles).
En plus du tarif, il est également primordial de prendre en compte les caractéristiques de chaque matériau afin qu’ils s’adaptent au mieux aux besoins de chaque pièce du logement. Pour vous aider à financer ces travaux, pensez à consulter les différentes aides et subventions de l’État pour la rénovation énergétique.
